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Ariel Tintar.

Supervision

Il se faisait jadis (un premier EP avait vu le jour en 2016, c’est-à-dire il y a une éternité...) appeler Ariel Ariel et utilise désormais, en guise de nom d’artiste, ses véritables prénom et nom. Un geste loin d’être anodin pour un artiste qui a mis à profit ces dernières années
pour se recentrer sur l’essentiel, et pour se rapprocher, au maximum, de son identité profonde. Avant de se trouver, il faut avoir cherché. Nous y sommes.

Ariel Ariel (re)devenu Ariel Tintar ? Voilà un drôle de revirement pour celui qui, plus jeune, avait tendance à camoufler, à arranger, à maquiller la grande vérité sous des artifices qui s’apparentaient souvent à de petits mensonges. La vérité blesse, c’est acquis alors, il
faut bien, parfois, s’en protéger ? C’est le sujet du morceau « Seconde peau », qui ouvre le disque et c’est un sujet, d’ailleurs, récurrent chez lui. Il n’en est plus là car le temps de l’adolescence est passé, mais confesse : « Le mensonge a été pendant très longtemps un
stratagème de survie, quelque chose dont il est difficile de se défaire. De manière générale, c’est l’un des thèmes récurrents de mes disques ».

Ariel — ce musicien qui joue, produit, chante, compose — avance désormais démasqué, et c’est son véritable lui qui s’affiche, soucieux d’authenticité et d’une véritable connexion entre sa nature profonde et les gestes qui l’accompagnent. « J’avance dans le monde, vers moi-même. Vers ce qui m’inspire, vers ce que je trouve beau. Et j’ai envie de dire que c’est mon ambition est là, toute simple. »

Ariel perfectionne son chant, apprend actuellement le portugais, continue la route en envisageant autant que possible le voyage qui fait s’élargir, toujours plus grand, les horizons. « Ariel chemine, Ariel navigue. » Comment trouver son chemin, et se persuader qu’il s’agisse bien de celui-là, et pas d’un autre ? Peut-être bien en en empruntant beaucoup, et autant que possibles, des chemins. « Ariel avance. Libre. ».